ADSL à Vatilieu
Le soleil n'oublie jamais un village, même s'il est petit (proverbe Africain)

05 mars 2007

Help! Mr Vallini!

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Cliquer pour aller sur le site du Conseil GénéralC'est fait! Nous avons adressé un courrier à Monsieur André Vallini et sommes maintenant en attente de sa réponse. Ce courrier est rendu publique, il suffit de cliquer sur l'image suivante pour le télécharger. Nous ne manquerons pas, bien entendu, de publier la réponse, si réponse il y a...

La lettre intégrale adressée à André Vallini en format PDF

Un petit rappel s'impose:

Dans le numéro d'Isère Magazine de Janvier 2005, on pouvait lire, page 9, l'extrait suivant:

"...Le haut débit serait-il alors le privilège des seules agglomérations urbaines ? Une problématique que refuse d'avaliser le Conseil général. Après avoir dégagé 70 000 euros pour réaliser un état des lieux et évaluer les besoins en vue d'un plan d'action, le Département a décidé d'accélérer le déploiement du haut débit en Isère en signant une convention de partenariat privilégié avec France Télécom ; l'opérateur s'engageant à rendre la technologie accessible à 95,8% de la population iséroise dès la fin du premier semestre de cette année et 100% en 2006... "

"Le role du Conseil général est de garantir à tous les Isérois, quel que soit l'endroit ou ils habitent, du plus petit village à la plus grande agglomération, une égalité d'accès aux nouvelles technologies de la communication. Soutenir le haut débit, c'est une mission d'aménagement du territoire", déclarait le président du Conseil général, André Vallini, à l'issue de la mise en oeuvre de ce partenariat."



L'intégralité de cette page est disponible en cliquant sur l'image ci-dessous.
Lisez l'article complet de Janvier 2005
Notre commentaire:
100% (de la population Iséroise) en 2006..., cela laisse songeur. Nous sommes en mars 2007 et aucun signe n'indique que cette promesse n'est que retardée. Bien au contraire, nous nous sentons sacrifiés sur l'autel cynique de la loi des grands nombres. La ruralité est encore une fois victime d'avoir eu la naïveté de croire son tour enfin venu. En cette période électorale, riche en promesses, nous voulons encore croire que Monsieur Vallini tiendra les siennes. Celà nous amènera certainement à prendre au sérieux celles de Ségolène Royal, qu'il soutient.



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12 janvier 2007

Lettre à Monsieur Vallini

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Sans réponse de France Telecom depuis maintenant plusieurs mois, nous avons décidé d'en appeler à André Vallini, Député et président du Conseil Général de l'Isère. Nous travaillons actuellement sur un courrier que nous mettrons en ligne dès qu'il sera finalisé et envoyé.Visitez le site d'André Vallini et n'hésitez pas à lui laisser un message!

L'équipe nous souhaite une bonne année, en espérant qu'elle aboutisse à la disponibilité de l'ADSL pour tous.

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29 novembre 2006

L'Etat s'engage enfin dans le très haut débit... sans investir

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Lu dans Le Monde du 29 novembre 2006:

Voyons celles de Monsieur Vallini

François Loos, le ministre délégué à l'industrie, a donné, lundi 27 novembre, un coup d'envoi "officiel" au très haut débit (THD) en France. Un "forum" dédié et quinze mesures phares en faveur du THD devraient permettre, selon le ministre, d'atteindre les quatre millions d'abonnés à l'horizon 2012.

Ces
quinze mesures incitatives devront tout à la fois permettre de réduire les coûts de déploiement, de soutenir l'action des collectivités locales, mais aussi de renforcer la recherche et le développement en matière de THD. Le forum du très haut débit servira quant à lui de plate-forme d'échanges, de force de proposition, mais aussi d'observatoire du déploiement de ces réseaux. Les principaux opérateurs publics ou privés du marché, les équipementiers, ainsi que des collectivités locales ou des instances nationales comme l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) en feront partie. L'Arcep et la DGE (Direction générale des entreprises) piloteront par ailleurs bon nombre de ces mesures.

L'Etat, par la voix de François Loos, s'est donc décidé à se saisir du dossier, après les nombreux appels et recommandations des opérateurs privés et de l'Arcep, tous en attente d'une régulation du marché. Le ministre, qui entend par ces mesures donner"une impulsion (...) afin que la France puisse bénéficier au maximum des retombées industrielles et socio-économiques de cette technologie", répond donc en partie aux appels lancés lors des colloques et des forums THD de ces derniers mois, notamment en reprenant les idées émises par l'Arcep. Mais il ne donne toujours pas de clés légales quant à la mutualisation ou la réutilisation des équipements réseaux, comme les fourreaux, pour éviter les coûteux travaux de génie civil. Il propose tout de même de lancer prochainement des études (aux 1er et 2e trimestre 2007) sur ces recyclages de réseaux existants, tout en indiquant que la régulation ne devra plus se faire au plan national, mais au niveau local, en tenant compte "de la présence ou non d'infrastructures alternatives et de l'objectif d'aménagement du territoire".

ET EN PROVINCE ?

Les acteurs du marché, excepté Neuf et Noos dont les annonces sont prévues dans les prochaines semaines, n'ont pas attendu ce réveil tardif des autorités pour entamer une guerre de position, avec rachats, annonces et lancements d'offres à la clé. Cependant, les questions de mutualisation des réseaux et les comparaisons des choix techniques (FTTH, FTTB ou GPON) de chacun sont toujours d'actualité. Seule certitude pour tous, l'investissement global, jugé, selon l'ensemble des spécialistes du secteur, colossal : il est en effet estimé à plusieurs dizaines de milliards d'euros pour les prochaines années.

L'objectif des pouvoirs publics avec ce forum est donc de forcer les acteurs du secteur à se parler et à travailler de concert afin de réduire les coûts, mais aussi la fracture numérique en soutenant les collectivités locales : les principaux opérateurs ne parlent actuellement que d'un déploiement à Paris et en proche banlieue. Seul Orange, avec son offre pilote THD déjà déployée en région parisienne, a d'ores et déjà annoncé vouloir étendre son offre test à quelques grandes agglomérations de province comme Nantes, mais en la limitant à un millier de prises par ville. Le gouvernement s'est donc engagé à "soutenir l'action des collectivités territoriales". Mais pour l'instant, aucune annonce d'envergure n'a été faite concernant les grandes agglomérations de province. Par ailleurs, des mesures en faveur des entreprises, dans le cadre d'un label "Zones d'activité très haut débit", et la mise en place d'un label "logement multimédia" pour les logements neufs et le pré-câblage systématique des bureaux neufs ont été évoqués par le ministre.


Ce plan d'action, qui fait la part belle aux études et incitations au dialogue entre acteurs du marché, ne fait mention d'aucun financement particulier en faveur du très haut débit, excepté l'utilisation souhaitée des fonds structurels européens : selon Bercy, cette intervention des pouvoirs publics "ne pourra se substituer aux investissements des acteurs économiques". Reste à savoir si ces mesures seront suffisantes à convaincre les investisseurs de travailler en bonne intelligence alors que des milliards seront en jeu et que l'avenir du pays pourrait se jouer sur la qualité de ses réseaux.

Olivier Dumons


On notera cependant l'absence totale d'engagement sur la situation des zones rurales sous-équipées en NRA ou trop éloignées. Encore une fois, le haut débit n'est pas considéré comme un service universel, et reste donc réservé aux zones "rentables". Mais qui va enfin sonner le glas?



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13 juillet 2006

Attribution des Licences WIMAX

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L'ARCEP vient de publier l'attribution des licences WIMAX, région par région. Ou est France Telecom? N'est-ce pas le signe que l'intérêt reste limité?

CLIQUEZ ICI pour connaitre les détails.

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04 avril 2006

Droit de réponse... à l'ARCEP

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Rappel: Vous avez reçu un courrier dernièrement. N’oubliez pas de répondre à notre sondage en ligne!



A la suite de notre rencontre avec France Telecom, nous avons interpellé l'organisme ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) mis en cause dans la motivation du refus de construire un nouvel NRA sur la commune de Vatilieu.
Hier, lundi 3 avril 2006, l'ARCEP nous a répondu en publiant un article clarifiant cette situation. On pourra noter que l’ARCEP nie tout rôle entravant la liberté de France Telecom de construire de nouveaux NRA. Cette réponse représente ainsi la disparition d’un premier obstacle de poids dans notre démarche avec France Telecom, que nous nous sommes empressés d’interpeller de nouveau. Nous ne manquerons pas de vous faire connaître leur réponse, dès que nous l'obtiendrons.

En attendant, vous pouvez consulter l’article en question sur le site de l’ARCEP. Nous nous sommes permis de le recopier ci-dessous pour celles et ceux qui, privés de connexion haut débit, ne souhaitent pas cliquer sur des liens supplémentaires :
Note importante: Le NRA de Tullins, auquel sont reliés 141 des 143 abonnés de notre commune, n'est pas dégroupé. Ainsi, si notre démarche aboutit dans les plus brefs délais, France Telecom ne sera contraint qu'à un préavis de 3 mois pour entreprendre la construction du NRA. Ce préavis serait étendu à 1 an si par malheur ce NRA devenait dégroupé. Cliquez ici pour obtenir les détails techniques du NRA en question.


Zones d’ombre, zones blanches et nouveaux NRA

Le débit maximum qu’un opérateur peut proposer en DSL à un abonné dépend du diamètre et de la longueur de la paire de cuivre entre le NRA (Nœud de Raccordement d’Abonnés, siège du répartiteur général) et son domicile.

Avec la généralisation du haut débit sur paire de cuivre, France Télécom adapte aujourd’hui son réseau de boucle locale pour mieux correspondre aux contraintes de technologies DSL, en mettant en place de nouveaux NRA afin de diminuer la distance entre l’abonné et les équipements DSL.

Concrètement, lorsqu’un ensemble d’abonnés est trop loin du NRA pour pouvoir bénéficier de services DSL (par exemple une nouvelle zone pavillonnaire, un village isolé ou une zone d’activité en marge d’une agglomération), France Télécom peut installer un nouvel NRA auquel sont alors rattachés les abonnés de la zone concernée ; les paires de cuivre étant plus courtes, les opérateurs peuvent désormais proposer des services DSL avec des débits satisfaisants.

France Télécom fait évoluer en ce sens son réseau de boucle locale selon deux modalités :
- soit France Télécom met en place un nouveau NRA, à partir duquel sont désormais proposés l’ensemble des services fixes (téléphonie, accès DSL etc.) ;
- soit France Télécom opte pour la mise en place d’un NRA-HD (Nœud de Raccordement d’Abonnés au Haut Débit) : dans ce cas, seul l’accès DSL est proposé au niveau du NRA-HD ; le service téléphonique commuté reste quant à lui proposé depuis l’ancien NRA.



Il convient de noter que France Télécom est libre de faire évoluer son réseau de boucle locale, notamment en mettant en place de nouveaux NRA ou en modifiant les zones de desserte de NRA existants.

Dans les faits, la situation est différente selon que les NRA concernés par la mise en place de nouveaux NRA, c’est à dire ceux dont les zones de desserte sont directement impactées, sont concernés ou non par le dégroupage.

Lorsqu’un opérateur est présent au titre du dégroupage sur un NRA dont la zone de desserte est impactée, France Télécom doit l’informer avec un préavis d’un an de la mise en place du nouveau NRA. Ce délai est ramené à 6 mois si l’opérateur dispose de moins de 10 accès dégroupés sur le NRA considéré.

En revanche, lorsque aucun opérateur n’est présent au titre du dégroupage, seule France Télécom dispose d’équipements DSL au sein du NRA impacté par l’évolution de son réseau. Pour le NRA concerné, des opérateurs alternatifs proposent généralement des services DSL par le biais de l’offre Bitstream (i.e. l’offre de gros d’accès large bande livrée au niveau régional). Dans ce cas, France Télécom doit informer tout opérateur disposant d’au moins un accès Bitstream avec un préavis de 3 mois.

Finalement, la création d'un nouveau répartiteur peut permettre de résorber une zone d'ombre ou une zone blanche. France Télécom n'a pas d'obligation en la matière et reste libre de son choix. L'ARCEP ne joue pas de rôle dans ce processus décisionnel de France Télécom.

En revanche, France Télécom doit dans le cas général respecter un préavis de trois mois si le répartiteur local existant avant le remaniement du réseau n'est pas dégroupé, et un préavis d'un an dans le cas contraire.

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Pour plus d’informations, vous pouvez consulter une note explicative détaillée sur cette problématique.




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27 mars 2006

Salut, c’est pour un sondage !

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Dans les jours qui viennent, vous allez recevoir dans votre boite aux lettres un courrier vous informant de l’initiative que nous menons, vous indiquant l’adresse de ce blog, ainsi que vous demandant de bien vouloir remplir un coupon détachable.


L’objectif est bien entendu de vous informer, mais aussi de mieux savoir quelle proportion de nos concitoyens est potentiellement intéressée par les résultats de notre projet. Le coupon devrait ainsi donner une bonne indication quant au nombre de foyers déjà équipés en micro-informatique et exprimant la volonté de s’abonner si le haut débit devient disponible.

Il n’empêche que nous souhaitons aussi confirmer ces chiffres en identifiant ceux d’entre vous qui ont déjà une expérience avec Internet. Cela est possible soit en se connectant a bas débit avec un modem, soit en se connectant depuis votre lieu de travail. Si cela est le cas, l’adresse indiquée sur la lettre d’information devrait vous avoir conduits jusqu’ici.

Aussi, si vous visitez ce blog, et que vous habitez Vatilieu, nous vous remercions de cliquer sur l’enveloppe ici à droite afin de nous envoyer par email un message contenant les informations suivantes :

  • Nom, Prénom :

  • Adresse :

  • Numéro de Téléphone (important afin que nous puissions tester votre ligne!). Ce numero restera confidentiel:


  • Limite de mensualité a partir de laquelle vous ne souscrirez pas un abonnement, même si c’est la seule solution disponible : (€30.00, €35.00, €40.00, €45.00, €50.00)

  • Optionnel : Quelle utilisation envisagez-vous de façon dominante ? (Loisirs, Professionnel, Scolarité enfants, etc..). Merci d’avance de compléter en toute liberté cette section.


  • Fin avril, nous publierons les résultats de ce sondage. En attendant, nous vous remercions de votre participation.

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    24 mars 2006

    Les Echos... de Bruxelles

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    Et si pour une fois, nous prenions de l'avance?


    Les Echos n° 19631 du 22 mars 2006 • page 23
    Technologies de l'information

    Internet


  • Bruxelles réclame un accès à l'Internet haut débit pour tous les Européens d'ici à 2010



  • La Commission européenne veut combler le fossé qui sépare zones urbaines et rurales dans l'accès au haut débit. Elle veut pour cela coordonner ses politiques de télécoms, d'aide régionale, d'agriculture et de concurrence.



    DE NOTRE BUREAU DE BUXELLES.
    Pas moins de quatre commissaires européennes sont montées au créneau hier à Bruxelles pour promouvoir l'extension des réseaux à haut débit. A l'heure actuelle, si 90 % des zones urbaines de l'UE à 15 ont un accès, par une technologie ou une autre, à l'Internet rapide, c'est le cas de moins des deux tiers des zones rurales. L'écart est encore plus grand entre villes et campagnes dans les pays issus de l'élargissement, soupçonne la Commission, même si des statistiques complètes ne sont pas encore disponibles. Parce que l'Internet rapide permet le développement de nouvelles applications qui créent des emplois, par exemple en matière de so ins de santé à domicile ou d'apprentissage à distance, Bruxelles juge particulièrement important de combler ce fossé.
    Pour y parvenir, la Commission veut coordonner les instruments à sa disposition. Viviane Reding, commissaire en charge de la Société de l'information, va définir un cadre réglementaire et veiller à sa stricte application dans le but de stimuler la concurrence entre opérateurs. Danuta Hübner, en charge de la Politique régionale, attribue des fonds structurels à des projets d'infrastructures. A titre d'exemple, un programme de quelque 210 millions d'euros vient d'être approuvé pour couvrir certaines régions de la Grèce, le pays d'Europe le plus en retard. Mariann Fischer Boel, commissaire à l'Agriculture, peut elle aussi intervenir, via ses propres fonds, pour promouvoir l'usage des nouvelles technologies dans les campagnes. Bien entendu, tout doit se faire dans le respect des règles de concurrence, ce à quoi veillera Neelie Kroes. Ce tte dernière, qui contrôle la légalité de toutes les aides d'Etat, admet qu'en cas de défaillance de marché, « une aide d'Etat bien ciblée, par exemple sous la forme d'un partenariat public-privé, peut être judicieuse ». L'objectif de la Commission est d'atteindre, d'ici à 2010, une couverture géographique de 100 % dans toute l'Union et un taux d'équipement de 50 % des ménages.
    Aujourd'hui, on compte 60 millions de lignes dans l'UE, soit un taux de pénétration de 13 % de la population, inférieur à celui des Etats-Unis (14,5 %). Les meilleurs élèves de la classe européenne sont les Pays-Bas, le Danemark et la Finlande, qui affichent des taux supérieurs à 20 %. La France fait légèrement mieux que la moyenne de l'UE à 25, avec presque 15 %. Les pays favorisés par la géographie (Belgique, Pays-Bas, Danemark, Luxembourg) affichent une couverture de 100 %, tandis que les pays aux reliefs plus tourmentés, ou moins sensibilisés à l'intérêt du haut d ébit, accusent du retard (Italie, Grèce, Espagne).


    KARL DE MEYER

    Bruxelles réclame un accès à l'Internet haut débit pour tous les Européens d'ici à 2010 La Commission européenne veut combler le fossé qui sépare zones urbaines et rurales dans l'accès au haut débit. Elle veut pour cela coordonner ses politiques de télécoms, d'aide régionale, d'agriculture et de concurrence.

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    21 mars 2006

    Une alternative: PHEBUS

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    Hier lundi 20 mars, nous avons reçu Monsieur Michel Cheylan, PDG de la société Phebus Informatique.

    Cette société propose une solution alternative qui donne accès à l’Internet « haut débit » malgré l’absence de NRA France Telecom à proximité. Nous proposons dans cet article d’expliquer la solution technique proposée ainsi que le positionnement de cette société. Nous continuerons le principe montagnard de la piste rouge pour les initiés dès que le contenu deviendra un peu trop technique.

    Solution technique proposée


    En une phrase, le principe consiste à relayer par ondes radio les informations qui arrivent et qui partent d’une connexion filaire classique située, elle a un endroit stratégique. En d’autres termes, on substitue un réseau hertzien au réseau téléphonique classique déficient.
    Pour mieux comprendre, on peut faire ici une analogie avec les téléphones résidentiels sans fil. Sur de tels appareils, de plus en plus courants dans nos foyers, le téléphone est constitué d’une base fixe reliée à la prise téléphonique la plus proche et d’un combiné relié à cette base par ondes radio. Pour l’utilisateur, il n’est plus nécessaire d’être proche de la prise pour pouvoir téléphoner.
    Dans la solution proposée par Phebus, nous serions dans le cas d’une base avec plusieurs combinés, tous capables de fonctionner en même temps. La base serait reliée au réseau de France Telecom de manière classique, et chaque abonné correspondrait à un combiné. Pour réaliser ceci, il serait nécessaire d’installer sur notre commune un certain nombre d’antennes capables de communiquer avec la base, de communiquer entre elles, et bien entendu que chaque abonné serait équipé d’un matériel spécifique lui permettant de communiquer avec au moins une antenne du réseau communal.

    Le dicton dit : « un bon dessin vaut mieux qu’un long discours », aussi le petit schéma suivant illustre-t-il cette solution :


    [piste rouge]Pour obtenir une vision plus globale de la solution, cliquez sur l'image afin d'ouvrir un jeu de slides en format pdf.

    La connexion initiale serait non pas une connexion ADSL classique, mais une ligne spécialisée louée à France Telecom. En effet, dans les zones non éligibles a l’ADSL, France Telecom est tenu depuis peu de fournir une telle ligne aux collectivités locales qui en font la demande. Ce serait le cas pour notre mairie.

    [piste rouge]L’idée est ici de demander une ligne de données de type Transfix symétrique 2M/2M aboutissant a la mairie. Cette ligne serait ensuite connectée, à travers un routeur, sur un LAN wireless de type 802.11B couvrant l’intégralité des abonnés Vatilieurois. Chaque antenne serait à la fois un relais vers les autres antennes et aussi un switch WIFI (ou access point) pour les habitations desservies dans sa zone de couverture.

    Comment exploiter cette solution?


    Phebus ne se positionne pas en tant que FAI (Fournisseur d’Accès a Internet). Cette société fournit l’infrastructure ainsi que son installation, les équipements terminaux à installer dans chaque foyer ainsi que la maintenance de l’infrastructure.
    Cette solution nécessite ainsi la création d’une association en Délégation de Service Public (DSP) qui puisse facturer et gérer chaque abonné final, représenter le client de Phebus pour les contrats de maintenance et bien entendu représenter le client de France Telecom en ce qui concerne la location de la ligne spécialisée (compter environ 300€ a 400€ par mois)

    Les couts de cette solution


    On peut scinder les couts en deux catégories distinctes :
    • Les couts fixes relatifs à l’achat de l’infrastructure ainsi que son installation

    • Les couts mensuels relatifs à la maintenance de cette infrastructure ainsi qu’a la location de la ligne spécialisée a France Telecom.


    1/ Les couts fixes dépendent des résultats d’une étude préalable. On peut raisonnablement les estimer entre 25 000€ et 50 000€. [piste rouge] L’étude préalable est essentiellement destinée à estimer le nombre d’antennes WIFI nécessaires afin de couvrir toutes les zones d’ombre. Le cout d’une antenne est d’environ 4000€. Sa portée en ligne droite est de 5km. NB: On peut s'interroger sur le cout réel et la marge. Dans ce cadre, voici un fournisseur d'antennes et les prix de son catalogue.

    2/ Les couts mensuels dépendent directement du nombre d’abonnés. En effet, le cout mensuel sera tout simplement une redistribution des couts de maintenance et de location de la ligne entre tous les abonnes. On peut estimer ces couts a environ 800 € mensuels. Ainsi, avec 40 abonnés, le cout imputé à chacun serait de 20 € par mois.

    Quelles performances? Quelles possibilités?


  • Vitesse : [piste rouge]Le réseau communal proposé est un réseau de type 802.11B, c'est-à-dire un débit maximal de 11Mb/s. Celui-ci sera relié a l’Internet sur un lien 2Mb/s symétrique, ce qui signifie que tout le village partagera une connexion Internet de 2Mb/s.

  • Telephonie : Phebus n’offre pas de solution de téléphonie illimitée équivalente à la Freebox de Free ou a la Wengobox de 9 Telecom. Néanmoins, l’infrastructure proposée par Phebus serait capable de supporter ces solutions si un partenariat existait avec un de ces operateurs. [piste rouge] Le routeur proposé supporte la QoS, tout simplement.



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    Vous voulez l'ADSL? Pourquoi?

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    Philippe, notre envoyé permanent à Vatilieu a mené une enquête longue et périlleuse. En exclusivité, voici son premier reportage.

    Nous avons interviewé des habitants de Vatilieu et nous leur avons demandé s'ils utilisaient Internet. Voici les réponses que nous avons recueillies:


  • Laura (17 ans): «Je suis en terminale. L'année prochaine je commence mes études à l'université. Les inscriptions en cité universitaire pour obtenir une chambre d'étudiant se font uniquement par Internet. J'ai essayé de m'inscrire à la maison mais ça ne marche pas. J'ai demandé à mon papa de m'inscrire depuis son travail.»

  • Michel: «Je suis un passionné d'histoire. Sur Internet il y a des centaines de sites qui proposent des informations sur l'histoire de France. Si j'avais un accès Internet rapide à Vatilieu, ce serait génial.»

  • Lisa (15 ans): «J'ai des recherches documentaires à faire chaque semaine. Mes copines qui habitent dans d'autres villages obtiennent rapidement toutes sortes d'informations alors que moi j'ai de la peine à me connecter tout simplement sur un moteur de recherche. C'est long et parfois on est coupé et il faut tout recommencer depuis le début. Télécharger des informations sur n'importe quel domaine c'est aujourd'hui une galère.»

  • René (agriculteur): «Avec les derniers évènements concernant les volailles (grippe aviaire), j'ai cherché des fournisseurs de systèmes de couverture et d'isolation pour les poulets. Un ami agriculteur qui possède un accès Internet chez lui m'a dit qu'il avait trouvé une solution par ce moyen.»

  • Sylvaine: «Ma passion c'est la couture. Ma cousine Solange qui habite en ville est en relation avec un groupe de couturières qui ont monté leur blog. Elles s'échangent des conseils, des astuces et des bonnes adresses par Internet. J'aimerais bien pouvoir moi aussi partager ma passion avec ces personnes et pourquoi pas organiser une petite manifestation dans la salle des fêtes.»

  • Claude: «Je reçois dans ma boîte aux lettres les informations de la CAF. Au téléphone c'est difficile de les avoir. J'ai vu que je pouvais faire pas mal de démarches par Internet. C'est pareil pour mon assurance et ma mutuelle. Si je pouvais me connecter rapidement ça me simplifierait la vie.»

  • Raphaël: «Je suis un fan de motos. Je répare des vieux modèles dans mon garage. J'ai cherché pendant des mois un schéma de carburateur d'une moto ancienne. J'ai trouvé sur Internet un passionné comme moi qui a mis à disposition sur son ordinateur une notice détaillée de la moto que je répare. Malheureusement il m'aurait fallu plusieurs heures pour télécharger ce document avec ma connexion Internet actuelle. Alors j'ai abandonné. C'est dommage. Mes collègues qui disposent d'un accès rapide ont vraiment de la chance, eux.»

  • Charlène: «Je m'occupe de la bibliothèque et je vois chaque semaine des habitants de Vatilieu qui viennent faire des recherches sur Internet à partir de l'ordinateur. Ils sont souvent déçus car les temps de chargement sont décourageants. Alors ils abandonnent. C'est dommage.»

  • Christophe: «J'ai la chance de travailler pour une entreprise qui permet le télétravail. Ainsi, il me suffit de rester chez moi et d'ouvrir un VPN vers le réseau de mon entreprise pour être "virtuellement au travail". C'est ce que je souhaite faire au moins une fois par semaine mais la lenteur de notre connexion ne me permet pas de travailler dans de bonnes conditions. En effet, je travaille essentiellement avec l'étranger et toutes nos réunions se font en Netmeeting. Pas besoin de faire un dessin pour dire que ce jour la, j'habite en zone sous-développée! Pourtant, si nous avions l'ADSL, j'économiserais 90km de trajet, 2 heures de temps perdu ainsi qu'un trou un peu plus petit dans notre couche d'ozone!»

  • Patricia: «Je travaille dans l'informatique sur Grenoble et nous avons des astreintes qui m'obligent à retourner sur Grenoble le week-end alors que si nous avions l'ADSL à Vatilieu, je procéderais aux manipulations de chez moi...en télétravail



  • Si, comme eux, vous voulez témoigner, n'hésitez pas: Posez un commentaire.

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    16 mars 2006

    France Telecom: Loin des yeux, loin du cœur…

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    TROP LOIN. S’il y a quelque chose à retenir de la situation de Vatilieu en ce qui concerne France Telecom, ce sont ces deux mots.

    Nous allons tenter d’expliquer la problématique de façon simplifiée, afin que chacun puisse se faire une idée de la situation de départ. Les quelques informations plus techniques réservées a ceux possédant quelques notions de technologie réseau seront mises en rouge, et constitueront en quelque sorte la piste rouge de ce billet. Elles pourront être ignorées par les autres lecteurs.

    Notre situation aujourd’hui

    Chaque abonné de Vatilieu a un câble sortant de son habitation qui rejoint la ligne de poteaux téléphoniques. Ce câble est constitué de deux fils de cuivre communément appelés « paire croisée ».
    Ce câble ne se termine pas au premier poteau. En fait, il continue jusqu'à un équipement de France Telecom appelé NRA (Nœud de Raccordement d’Abonnés). En ce qui nous concerne a Vatilieu, ce NRA se situe :
    • A Tullins pour 141 abonnés

    • A Vinay pour 1 abonné

    • A L’Albenc pour 1 abonné
    Bref, à part deux chanceux, nous sommes tous reliés au NRA de Tullins. Ce qui signifie que le fameux « câble » reliant chacun de nous au NRA fait entre 8.5km et 12.5km de long !!
    [piste rouge] A noter qu’un multiplexeur de type UMC1000 est installé au village est donc que certains abonnés sont reliés d’abord a ce multiplexeur qui lui-même est relié au NRA de Tullins. Cela ne change rien en ce qui concerne notre problématique.

    Quel est le problème ?

    Pour être éligible a l’ADSL, il faut réunir 2 conditions :
    • 1/ Le NRA auquel l’abonné est relié doit être équipé d’équipement spécifiques appelés DSLAM. Ceci est chose faite pour le NRA de Tullins qui est capable, depuis le 15 mars 2006, de supporter des lignes ADSL allant jusqu'à 18Mo/s !!

    • 2/ Il est nécessaire que le fameux « câble » reliant l’abonné au NRA ait une longueur inférieure a 4km. Là se situe notre problème, vous l’aurez compris. [piste rouge] En fait, le critère réel est d’avoir une atténuation en ligne inferieure à 70dB. Les plus courts sont encore à plus de 90dB… Pour les autres, on comprend aisément que même une connexion de type RTC (avec un modem) se déconnecte constamment !

    Ou est la solution ?

    Pour obtenir une offre ADSL classique, disponible « presque » partout ailleurs, il n’y en a qu’une : Construire un nouvel NRA sur notre commune de façon a ce que chaque abonné soit a moins de 4km de cet équipement. Cela pourrait être effectué en transformant le local qui héberge aujourd’hui le multiplexeur au village.
    Par contre, cela demande à France Telecom d’investir des ressources, du temps et de l’argent dans ce projet. En effet, seul France Telecom est habilité à intervenir sur l’infrastructure entre les abonnés et le point de raccordement au réseau.
    [piste rouge] Vous trouverez ci-joint quelques slides décrivant de facon plus conceptuelle la situation ainsi que la solution proposée. On trouvera aussi dans le fichier .pdf accessible en cliquant sur la figure de droite des repères topographiques donnant les zones de couverture ADSL dans notre proche voisinage.

    Pourquoi ce projet n’est-il pas lancé ?

    Nous avons reçu, le 14 mars 2006, Monsieur Patrick Mattiussi, attaché aux collectivités locales, et faisant partie de la direction régionale de France Telecom. L’objectif était de faire officiellement une demande de construction d’un NRA bien entendu équipé de fameux DSLAM.
    La réponse n’est malheureusement pas celle espérée. France Telecom refuse. Pour cela, diverses bonnes raisons sont invoquées :

    • La nouvelle technologie WIMAX permettant de se connecter par voie hertzienne (un peu comme la télévision) devrait être disponible prochainement. Le conditionnel est de circonstance. Par prochainement, France Telecom ne s’engage pas. En effet, cette technologie nécessite l’obtention d’une licence que n’a pas France Telecom, puis nécessite aussi des investissements importants dans un environnement fortement accidenté comme l’est Vatilieu. S’agissant de technologie radio, il faut en effet mettre a disposition de chacun une antenne visible depuis l’habitation (l’abonné n’ayant aucune antenne en vue sera considéré comme faisant partie d’une » zone d’ombre » et restera non éligible). Bref, ce n’est pas pour demain.

    • La deuxième raison invoquée est légale. En effet, l’autorité en charge de réguler le secteur des télécommunications, l’ARCEP (anciennement ART), interdirait a France Telecom de construire de nouveaux NRA. Encore une fois, on utilisera ici le conditionnel. La raison de cette interdiction serait de protéger les règles de la libre concurrence. On croit rêver !

    Que faire ?

    Ne pas baisser les bras. En effet, la commune de Saint-Bonnet-De-Chavagne, qui se trouve dans la même situation que nous, a obtenu l’accord de France Telecom pour construire un nouvel NRA. Cet accord fait suite a l’activité importante du maire de ce petit village auprès des autorités compétentes, et sans intervenir nullement auprès du fameux organisme ARCEP qui a bon dos.

    30 Mars 2006: Nouvelle de dernière minute. Nous apprenons que France Télécom a deja installé un nouvel NRA sur la commune de Cesta. Suivez le lien suivant pour lire l'annonce officielle de France Telecom.
    3 avril 2006: L'ARCEP répond! Lisez notre article consacré à ce retournement de situation!

    Muni de ces quelques explications, notre maire se propose lui aussi de porter vers les bonnes personnes notre désarroi face à ce désengagement flagrant.

    Nous ne pouvons que lui témoigner tout notre support et tous nos encouragements.

    NB: Certains ont pu croire qu'il suffit de simplement réunir 100 signatures pour que la technologie ADSL devienne disponible. Bien qu'abondament relayée dans la presse, cette information est formellement démentie par France Telecom.

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    Nous ne sommes pas seuls!

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    Avant de rentrer dans les détails de la situation de Vatilieu vis à vis de France Telecom, objet d'un prochain billet, il est important de constater que nous ne sommes pas seuls.

    En effet, 34 communes de l'Isère sont dans une situation analogue à la notre. Voici la liste de ces communes (cliquez sur la main pour obtenir cette liste)


    Nous mettons aussi à votre disposition une carte du département afin de mieux situer ces communes.


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    15 mars 2006

    C'est parti!

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    Premier billet d'une liste qui sera, nous l'espérons, en mesure d'informer régulièrement les Vatilieuroises et les Vatilieurois de l'état d'avancement du projet de mise à disposition de toutes et tous d'un accès vers l'Internet haut débit.

    Nos objectifs:
    1. Permettre l'accès à l'Internet haut débit afin de mettre un terme à une situation inacceptable ou modernité et ruralité sont constament opposées.
    2. Permettre l'accès aux nouvelles solutions de voix sur IP qui représentent une alternative souvent très économique pour téléphoner. Il faut noter ici que les notes de télécommunications que vous payez sont aujourd'hui parmis les plus élevées alors que le service offert est le plus bas.
    3. Investiguer toutes les solutions pour atteindre ces deux objectifs. Ceci inclut les solutions standards de type ADSL avec l'implication de France Telecom, mais aussi des solutions alternatives disponibles aujourd'hui sur le marché.
    4. Vous informer et vous impliquer dans cette démarche. C'est la principale raison pour nous de créer ce blog. Il nous permet de publier régulièrement des informations de nature à vous tenir informés, mais il vous permet aussi de nous faire part de vos commentaires.

    Souhaitons nous à tous bonne chance!


    L'équipe de choc des Vatilieurois branchés

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